La Chandeleur

Fête de la Chandeleur

Dans le rythme des temps ordinaires, vient surgir en ce début février, la fête de la Chandeleur.
Nous avons probablement tous hâte de retrouver la bonne odeur des crêpes en train de cuire.


Si nos fêtes chrétiennes sont constellées de traditions populaires et culinaires, nous ne devons cependant pas perdre de vue le sens premier que la liturgie nous offre de vivre.


Le mot Chandeleur signifie « chandelles ». Cette fête a été instituée aux cinquième siècle. Elle est issue d’un rite païen qui a été christianisé.


En effet, le souci de l’Église a toujours été celui de l’inculturation. Elle reprend les mœurs et les coutumes pour lui donner un surplus de sens et s’insérer dans la culture de ses contemporains.
De cette façon, elle vient rencontrer l’homme concrètement dans ce qu’il vit. La coutume était alors de parcourir les terres avec des flambeaux pour les purifier.


À ce rite, l’Église a associé la révélation du Christ, qui est « la lumière des nations » comme le dit le cantique de Siméon (Lc 2, 29-32).


Cette fête est donc une épiphanie, c’est-à-dire une manifestation de Dieu, tout comme les noces de Cana, où la gloire de Dieu se révèle aux yeux de l’humanité.


Ce signe demande une grande humilité comme celle de Siméon qui a su reconnaître dans le petit enfant son Seigneur et son Dieu.
L’attitude de Siméon nous rappelle que nous devons être attentifs au simple signe de Dieu dans notre quotidien : voir Dieu dans l’ordinaire.


Lorsque nous allumerons les chandelles bénies par le prêtre chez nous, que ce soit avant tout, à l’exemple de l’accueil de Jésus par Siméon au temple, le signe de notre accueil du Seigneur Jésus dans notre demeure.